Cette semaine dans L'Hebdo Antilles-Guyane

Au sommaire de cette édition

EDITO

Déséquilibre des aides agricoles

 

Les aides à l’agriculture dans les régions d’Outre-mer, un peu plus de 600 millions d’euros chaque année, vont pour la plus grande partie à la canne à sucre (220 millions) et la banane (130 millions).

Des voix se sont élevées pour soutenir les autres filières qui se partagent les 250 millions restant, toutes filières confondues sur l’ensemble des territoires.

Ce que relève en 2021 — c’est toujours d’actualité — la Cour des Comptes dans son rapport qui a fait du bruit c’est que les subventions soutiennent des cultures d’exportation qui produisent de moins en moins tout en coûtant toujours autant tandis que les consommateurs sont contraints, dans ces régions, d’importer à grands frais des fruits et légumes d’ailleurs, souvent de 8 000 kilomètres de là.

Les élus soutiennent que les aides sont mal réparties et que c’est cette répartition qui favorise les gros planteurs (de canne ou de banane) qui décourage les jeunes à s’installer pour faire des fruits et des légumes pas aidés plus que cela.

Cette problématique est soulevée régulièrement mais rien ne change au prétexte que canne et banane emploient du monde et qu’il faut préserver la paix sociale tandis que les maraichers, les producteurs d’autres fruits emploient la famille.

Et puis, les petits producteurs de fruits et légumes n’ont pas de lobbyistes à Paris ou Bruxelles.

Edition offerte

Découvrez une nouvelle expérience de lecture de L’Hebdo Antilles-Guyane.

Profitez de notre édition numérique en accès illimité sur votre ordinateur, tablette ou téléphone mobile

Retrouvez nos éditions

Edition numérique

ou

Découvrez les différentes formules pour consulter l’édition numérique de l’Hebdo Antilles-Guyane