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Bis repetita


En faisant un dossier sur la traite et l’exploitation des êtres humains, nous nous sommes rendu compte que certaines activités vivent dans le péché depuis… longtemps avec peu de risques de se voir sanctionner.

L’agriculture, des chantiers du BTP, les petits métiers comme jardinier, matelot pêcheur, etc. sont en séquence informelle, avec l’apport physique d’immigrés sans titres de séjour. Ces activités emploient des hommes importés par bateau, de nuit, sans les déclarer, en les payant de la main à la main sans feuille de paie. Esclavage ?

Les femmes aussi sont exploitées, dans d’autres activités, souvent sexuelles. Il paraît qu’on va les chercher dans les villages au fin fond de la République dominicaine ou d’Haiti, en leur promettant la belle vie en Guadeloupe, Martinique ou Guyane. La « belle vie » demande de bons mollets, pour arpenter les trottoirs, et surtout ne pas être dégoûtés par les clients qui se succèdent toutes les nuits, six jours sur sept. Esclavage ?

Chez nous, on n’exploite pas les enfants pour les envoyer mendier. Heureusement.

La traite et l’exploitation des êtres humains ne s’est pas arrêtée avec l’abolition de l’esclavage en 1848.

Notre dossier.

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