Cette semaine dans L'Hebdo Antilles-Guyane
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EDITO
On enterre mal nos ordures
En 2023, derniers chiffres communiqués, la Guadeloupe a valorisé seulement le quart des déchets ménagers. Les trois quarts ont été enfouis à la Gabarre ou à l’Espérance Sainte-Rose.
Les déchets des activités économiques sont déposés en déchèteries publiques. Il y en a dans toutes les communautés d’agglomération et même plusieurs sur le territoire de Cap Excellence, et en déchèteries professionnelles. Il en existe deux qui ont réceptionné les déchets verts, essentiellement, mais aussi les bois, cartons, métaux, verres, etc.
En 2023, 90% des déchets ont été traités en Guadeloupe, dont 60% des tonnages sont enfouis et 28% sont valorisés sur place. Ce sont essentiellement des déchets verts et autres biodéchets.
En fait, ce n’est pas la collecte qui pêche, les Guadeloupéens ayant parfaitement accepté le tri, la réutilisation, le recyclage après réparation. Et la Région ayant mis en place une batterie de déchèteries efficientes. C’est le traitement qui fait défaut.
Pourquoi ? Parce que la Guadeloupe est un archipel loin de tous centres de traitement et qu’il n’existe pas de filière de valorisation dans la Caraïbe.
Alors, le reste des déchets, environ 12%, des métaux, des batteries, du verre, sont exportés vers la France ou l’Europe…
L’enfouissement reste donc le principal traitement des déchets exercé en Guadeloupe.
Et c’est dommage !
Le dossier de L’Hebdo Antilles-Guyane.
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