Beau livre de contes inédits d’Edgar Férus, Le Chef-d’œuvre comprend également des peintures d’Antoine Nabajoth.
À quatre mains, le conteur et le plasticien qui cumulent chacun 25 années de pratique artistique ont écrit, illustré et édité un ouvrage qui fera date. D’abord, parce qu’il intègre le cercle des–trop–rares ouvrages qui immortalisent les contes traditionnels de Guadeloupe, miroir de la culture créole. Ensuite, parce qu’il est la combinaison de deux fois 25 années d’un savoir-faire reconnu.
Ouvrage qualitatif, comptant 25 contes en français et en créole, et 25 peintures, Le Chef-d’œuvre s’inscrit dans une nécessaire–et urgente–démarche de transmission de la culture guadeloupéenne. Preuve que les deux «compères», réputés pour leur sagesse, n’ont pas entrepris cette collaboration à la légère, Le Chef-d’œuvre est le point de départ d’une série de rencontres avec les publics (scolaires, adultes…),dans les communes de Guadeloupe…,dans un premier temps.
Soigneusement illustré par Antoine Nabajoth, Le Chef-d’œuvre se déclinera naturellement en exposition. La première s’est déroulée à Sainte-Anne (le fief d’Edgar Férus et des conteurs des Grands-Fonds), le 29 avril.
Un livre fort de symboles, signé par deux Guadeloupéens, figures de la culture locale, à lire — relire —, et à offrir sans modération.
Cécilia Larney
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