Dans certains secteurs de Guadeloupe d’où est originaire le chorégraphe Léo Lérus, « gounouj » signifie grenouille en créole. Depuis l’île, particulièrement menacée par l’action néfaste de l’activité humaine, Léo Lérus et ses danseurs ont observé et traduit dans leurs corps le phénomène d’homéostasie : l’adaptation d’un système aux contingences extérieures pour conserver son équilibre. La nouvelle création chorégraphique de Léo Lérus s’inspire aussi du gwoka, de l’équilibre et du déséquilibre qui illustrent la relation entre « dansè » et « makè ». Gounouj est une fusion d’art, de culture, de réflexion sur l’harmonie entre l’homme et son environnement.
Basse-Terre, L’Artchipel-Scène nationale. Samedi 11 mai, à 20 heures. www.lartchipel.com
©Philippe Virapin