FESTIVAL. Cri de femmes. Mata Hari : femmes en lutte, femmes au combat

Jusqu’au 31 mars, en Guadeloupe, le festival Cri de femmes est porté par la figure de Mata Hari (1876-1917), danseuse, courtisane, l’une des plus célèbres espionnes.

Le vernissage de l’exposition collective, Mata Hari : femmes en lutte, femmes au combat, a marqué l’ouverture du festival Cri de femmes 2025, le 13 mars, à la galerie Emergenc’Art, à Valombreuse (Petit-Bourg).

« Mata Hari est un prisme, une porte d’entrée, indique Stéphanie Mélyon-Reinette, organisatrice du festival Cri de femmes. Il ne s’agit pas ici de célébrer son histoire mais d’interroger toutes les petites histoires communes et redondantes dans nos propres histoires. Les femmes en lutte sont partout. D’aucune nous ressemblent. D’autres pas… mais toutes ont transgressé les ordres établis. Cette édition de Yabisi Series/ Cri de femmes souhaite mettre en lumière les Mata Hari et toutes les guerrières du quotidien, de l’ordinaire et de l’extraordinaire, des foyers aux états. »

Temps fort du festival, l’exposition collective lance une série de rendez-vous, entre réflexion et immersion, avec des expositions, des ateliers, de la musique, du théâtre…

L’exposition collective réunira des artistes de Guadeloupe et des artistes internationaux (Daniel Dabriou, Hsin Ying Tsai, Johannes Christopher Gérard, Nathalie Muchamad, Saïd Hammouch, Jean-Marc Louis, Amandine Uger…) pour contribuer à une large conversation. Dala et le pianiste Maher Beauroy proposeront une performance célébrant les luttes des femmes.

Cette année, plusieurs contrées apporteront leur voix au festival Cri de femmes : Côte d’Ivoire, Kanaky, Maroc, Chine, Allemagne, Taïwan. Jusqu’au 31 mars, le festival Cri de femmes investira plusieurs sites : Galerie Emergenc’Art, Maison Victoire, Confluence, Ile y a, salle Robert-Loyson…

Pour en savoir plus : www.we-are-pregnant-with-freeedom.com