En mai 1967 en Guadeloupe, un mouvement de grève est réprimé dans le sang par les forces de l’ordre françaises. Elles ouvrent le feu sur la foule en ciblant des militants du mouvement anticolonialiste et syndicaliste ; tirent sur les passants, blessent et arrêtent des dizaines de personnes.
L’occasion de rendre hommage à l’historien guadeloupéen Jean-Pierre Sainton (1955-2023), à ses travaux sur l’histoire antillaise, notamment qui a apporté sa contribution à l’ouvrage Guadeloupe, mai 67 : massacrer et laisser mourir, aux côtés d’Elsa Dorlin, philosophe, et Mathieu Rigouste, chercheur indépendant, militant. Publié en 2023, aux éditions Libertalia, Guadeloupe, Mai 67 : massacrer et laisser mourir est lauréat du Prix Fetkann ! Maryse Condé 2023.